Pot d'Orange

L’acanthe du port d’Orange

Large, graphique, brillant, d’un vert exceptionnel; c’est d’abord son feuillage qui m’a ébloui. Une plante que je connais depuis que je promène Thomas (mon chien) sur la promenade Tabarly, avec cette idée, cette envie  de plus en plus tenace d’en faire l’une de mes vivaces préférées, exposée au sommet d’un pot iconique, éponyme, symboliquement orange, acheté il y a peu au Max plus de Saint Pierre Quiberon.

Avec l’accord des employés municipaux affairés à la plantation de nouveaux palmiers Washingtonia Robusta, j’ai donc pris le soin d’extraire un tout petit rejet, poussant fébrilement loin d’une matrice à l’étoffe aussi opulente et luisante l’hiver que l’été.

Une plante « empruntée » qui vient également rejoindre l’étymologie et la légende du port d’Orange.

Car savez-vous d’où vient la dénomination « orange » ?  

En 1681, un navire marchand portant le nom de «Prince d'Orange», appartenant à l'armement malouin Barbault, perdait son gouvernail dans la tempête et venait se disloquer près du rivage de la presqu'île. Il était alors pillé par la population. L'armateur portait plainte auprès de la sénéchaussée d'Auray, sous la juridiction de laquelle se trouvait la presqu'île.

Un navire transportant des oranges...

Le procès-verbal de l'enquête rendait compte que les populations de Crac'h à la ria d'Etel avaient participé au pillage, et que ce navire en provenance du Portugal transportait, entre autres, des oranges. (source : Dominique Hillion)

L’Acanthe de donnera pas d’oranges, mais une fleur surprenante de grâce, de force et de beauté aux dégradés mauves … d’ici deux à trois ans ! 

Mais encore une fois … Son feuillage suffit « amplement » à briller du haut de son trône d’« orange »