La résidence de l’orangerie


Depuis ma visite au musée de l’orangerie et aux salle spécialement conçues pour les nymphéas, j’avais moi aussi envie de faire « mon Monet » et de proposer un parcours artistique dans un lieu aussi atypique que parfaitement adapté. 

Quoi de mieux en effet que de transformer une ancienne sardinerie en « Musée » !

Evidemment avec toute l’humilité et toute la dimension relative que cela implique.

Avec tous les témoignages élogieux que je reçois déjà alors que tous les panneaux ne sont pas encore fixés aux murs, je pense obtenir le résultat escompté, celui de pénétrer dans chaque hall d’entrée avec peut-être un sentiment de … Prestige et de fierté. Je sais, une combinaison de mots surement très osée mais je ne fais que répéter l’exclamation d’une dame en visite chez une résidente et regrettant soudainement de ne pas habiter ici, validant ainsi à elle seule ce que je voulais réussir à « infuser ».

J’espère en tous les cas réussir principalement à séduire une majorité d’entre vous … Mais peut-être pas autant qu’une galerie australienne souhaitant obtenir le panneau de l’entrée D dont une photo venait à peine d’être publiée sur mon compte Instagram. D’où l’intérêt de les avoir vissés aux murs ;)

Avant, la résidence, c’était ça :


 Et aujourd’hui, les couleurs et les vibrations végétales et picturales se font une entrée !


Entrée C - Symphonie Presto agitato – huile sur bois – 85 x 150 cm

(Je proposerai prochainement une présentation de chaque « œuvre »)

Entrée D – Ce rouge était le chromatisme capable de réveiller le hall le plus sombre.

Une teinte qui m’a été inspirée par la demeure d’un couple de résidents qui a remarquablement su harmoniser les couleurs de ma toile avec celle de leur mur.

 Le premier panneau ne m’a pas convaincu. Trop fade, trop linéaire – Il a donc fallu que je recommence et faire en sorte que cela soit le tableau qui « supporte » ou du moins coexiste d’une façon égale avec le mur et non le mur qui « mange » le panneau peint.

3 jours de « lutte acharnée » afin d’obtenir cet équilibre entre l’identité marquée du rouge et l’épopée symphonique et victorieuse du tableau. 

Transition – 153 x 89 cm

Entrée E – Un bleu-de-gris particulièrement exigeant. Plusieurs couches de peinture et une pugnacité qui pourtant ont bien failli me faire revenir à un blanc plus facile à peindre. Mais je voulais cette tonalité afin d’accueillir cette proposition allégorique et poétique.

« Sur le fil » huile sur bois - 143 x 65 cm

Entrée F – J’ai d’abord commencer à réaliser le dytique avant de choisir la couleur du mur. J’avais pu remarquer que le rouge avait déjà beaucoup plu et je décidais cette fois de partir sur un corail. Je n’ai pas eu à peindre le reste en blanc (souvenez-vous du « vieux » jaune dans les autres entrées) car celui de cette entrée F est plus clair et propre et la teinte s’accommodera également avec un dytique à la fois subtile, doux et contemporain. 


Associer le corail au bleu et surtout au rose était le défi d’éviter justement une harmonie prévisible, académique. Cette dualité se veut visionnaire et intemporelle (rien que ça !) - et cette séquence est peut-être la plus intellectuelle de la série … Quoique, toutes invitent finalement à l’imaginaire et au mystère. 

 Gynécée & l’androcée– huile sur bois – 80 x 80cm 

Photos des installations terminées lors d’un prochain article … A moins que je vous laisse découvrir vous-même l’agencement final …



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